🌸 Qui suis-je ?

Je m’appelle Agnès, et depuis toujours, mon corps a été mon moteur. J’ai commencé la compétition sportive à l’âge de 10 ans, trouvant dans la course à pied puis, plus tard, le trail, une manière d’exister, de me dépasser, de m’exprimer sans mots.

En 2010, je reprends la compétition avec intensité : j’enchaîne les courses, les podiums, les défis… jusqu’à ce que mon corps commence à dire stop.

Puis en 2014, ma vie personnelle est aussi profondément bouleversée. Pour ne pas y faire face, je pousse encore plus loin. Jusqu’à l’épuisement. Fractures de fatigue, douleurs au bassin, aux chevilles…

Le sport ne m’offre plus d’échappatoire. Et quand le corps ne peut plus fuir, c’est le mental qui prend toute la place. C’est à ce moment-là que j’ai cherché une autre voie.

En 2019, je découvre le shiatsu, attirée par cette approche énergétique qui relie le corps, l’esprit et les émotions. J’y cherche d’abord un apaisement pour moi. Ce sera une révélation. J’apprends à écouter autrement. À ressentir plus subtilement.

J’obtiens mon diplôme en 2022. Curieusement (ou peut-être pas), c’est justement à cette période que des douleurs persistantes au bassin deviennent plus fortes. On pense d’abord à une cause musculaire ou articulaire. J’enchaîne les traitements mécaniques, sans amélioration.

Après un an d’errance médicale, le diagnostic tombe : spondylarthrite ankylosante, une maladie inflammatoire chronique.

Ce choc marque une nouvelle étape. Il m’oblige à ralentir, à réapprendre mon corps autrement, à revoir mon alimentation… mais surtout à trouver un vrai calme intérieur. C’est là que je (re)découvre le yoga.

Je le pratiquais auparavant comme un outil de récupération post-compétition. Mais pour la première fois, je l’aborde non pas comme une performance, mais comme un chemin intérieur.

Une discipline de vie, profondément régénérante, qui me reconnecte à l’essentiel.

Aujourd’hui, il est devenu ma respiration. Il m’aide à me sentir vivante dans un corps parfois douloureux.

À accueillir mes émotions sans qu’elles m’engloutissent. À redevenir souple — physiquement… et mentalement. C’est pour cela que je poursuis cette voie avec le cœur : je pars bientôt à Rishikesh, en Inde, pour me former au yoga traditionnel (200h), et continuer à unir le shiatsu et le yoga dans une approche globale, accessible et profondément humaine.